Introduction
Chaque jour, notre peau est confrontée à des agressions environnementales. Parmi ces facteurs, la Haute Energie Visible (HEV) comprenant la lumière bleue se distingue en dégradant la texture cutanée, les rides, l'hyperpigmentation, et même en augmentant les risques de cancer de la peau chez les phototypes clairs.
Connaissez-vous la différence entre la lumière bleue du soleil et celle qui provient des écrans d’ordinateur ? Quelle est leur pertinence et quels sont leurs impacts sur la peau ? Comment devrions-nous les aborder au quotidien pour mieux protéger notre peau ? Décryptage de la lumière bleue et de son impact sur la santé de la peau.
La lumière bleue - Haute Énergie Visible (HEV)
La lumière bleue à l'ère du digital :
La lumière bleue, également connue sous le nom de lumière à Haute Energie Visible (HEV), s'est imposée avec l'utilisation croissante des dispositifs numériques. Cependant, la majorité de la HEV provient du soleil (constituant 39% du rayonnement solaire contre 7% pour les UV et 54% pour les infrarouges).
De récentes études ont toutefois montré que la lumière bleue des écrans d’ordinateurs et smartphones contribuerait à altérer les cellules de la peau. A titre d'exemple, 64 jours passés devant un écran numérique (soit 2 mois à raison de 8 heures / jour) correspondent à une exposition d'une heure au soleil sans protection, sous nos latitudes en plein été. Il est donc essentiel de se protéger en intérieur comme en extérieur de la lumière bleue qui peut endommager les macromolécules, provoquant des lésions à l'ADN, un stress oxydant par péroxydation lipidique, et la dégradation de la matrice dermique sur le collagène et l'élastine.
Effets sur la peau
Hyperpigmentation :
Historiquement étudiées depuis les années 1980 par Kollias et Baquer, des recherches récentes indiquent que les UVA1 et la lumière visible induisent une pigmentation chez les phototypes mélano-compétents (phototypes > IV), et cette pigmentation serait encore plus foncée et durable. La protection de la mélanine devient cruciale avec l'augmentation de la longueur d'onde. Chez les phototypes foncés, il faut se protéger de la lumière bleue visible facteur de pigmentation induite par la production de mélanine.
Vieillissement cutané :
Des études démontrent que la lumière visible, principalement la lumière bleue, contribue au vieillissement cutané en générant plus de la moitié des espèces réactives oxygénées (ROS) dans la peau. Et selon certains chercheurs, 25% des dommages cellulaires seraient causés par la lumière bleue. Les effets diffèrent entre les phototypes clairs et foncés, nécessitant une protection adaptée. Chez les phototypes clairs, il faut se protéger de la lumière bleue visible, facteur de vieillissement cutané via les radicaux libres et le stress oxydatif, et risque accru de cancer de la peau.
Protection contre la lumière bleue
La compréhension des effets dévastateurs de la lumière bleue renforce l'appel à des mesures préventives pour maintenir une peau saine à travers les diverses expositions lumineuses modernes. Il faut aussi s’intéresser aux dernières innovations en protection lumière bleue.
Misez sur les filtres organiques (chimiques)
Pour prévenir ou minimiser les dommages causés par l'exposition aux UV, recherchez un écran solaire à large spectre, de préférence avec des filtres organiques, qui protège à la fois contre les rayons UVA, UVB et la HEV (lumière bleue). Alternativement, l’oxyde de fer jaune protège les sujets mélanocompétents de la lumière visible, en réduisant la transmission de la lumière visible de 93-98%, mais peut ne pas convenir esthétiquement aux peaux plus foncées.
N’oubliez pas que les dégâts se mesurent sur le long terme d’où la nécessité absolue, en termes de santé publique, de s’en protéger dès le plus jeune âge et tout au long de la vie.
Modulation avec des antioxydants :
Les antioxydants peuvent moduler efficacement une partie de la lumière visible, mais leur efficacité peut varier, notamment dans les troubles pigmentaires.
Filtres d’ordinateur et lunettes anti-lumière bleue :
Optimisez votre protection contre la lumière bleue en investissant dans des filtres intégrés aux écrans d'ordinateurs ou en adoptant des lunettes équipées de verres protecteurs, garantissant ainsi une défense renforcée contre les effets néfastes de la lumière bleue.
Conclusion
La lumière bleue, haute énergie visible, constitue un nouvel ennemi cutané potentiellement plus nocif que les UVA et UVB en particulier pour les peaux foncées. Avec une pénétration plus profonde, elle attaque tous les constituants cellulaires (lipides, protéines, ADN), nécessitant une protection dès le plus jeune âge. Les effets à long terme, notamment sur les peaux claires, y compris le vieillissement cutané et les mécanismes de cancérisation via la formation d’espèces réactives oxygénées toxiques (ROS), soulignent l'importance cruciale de cette protection. La lumière bleue impacte également le gène de la pigmentation, aggravant certaines dermatoses liées à la mélanine, surtout sur les peaux foncées.
Conseil de pro : les oxydes de fer présents dans la plupart des produits de maquillage pour le visage aident à protéger contre le HEVL, mais le maquillage ne suffit pas à protéger contre les rayons UV. Appliquez votre crème solaire avant de vous maquiller ou comme dernière étape de votre routine de soins par-dessus le maquillage.
TRUE FILTER™ Brume Protectrice Urbaine : la protection idéale contre la lumière bleue.
La technologie brevetée de TRUE FILTER™ offre une protection étendue contre les dommages causés par la lumière bleue (HEV), facteur majeur du vieillissement cutané. Cette protection inégalée va au-delà des produits traditionnels considérés comme "à large spectre" ou classés PA avec une réduction de stress oxydatif de près de 90%.
Explorez la brume protectrice urbaine TRUE FILTER™ de Substance Of Light®, une véritable avancée innovante dans la protection contre la lumière bleue au quotidien.
Bibliographie
- T. Mann, K. Eggers, F. Rippke, et al. “High‐energy visible light at ambient doses and intensities induces oxidative stress of skin—Protective effects of the antioxidant and Nrf2 inducer Licochalcone A in vitro and in vivo” Photodermatol Photoimmunol Photomed. 2020;36(2):135-144 https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/phpp.12523
- B. H. Mahmoud, E. Ruvolo, C. L. Hexsel, H. W. Lim, et al., “Impact of Long-Wavelength UVA and Visible Light on Melanocompetent Skin”. Journal of Investigative Dermatology, Volume 30, Issue 8, August 2010 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022202X15349307
- Zastrow L, Groth N, Klein F et al. The Missing Link – Light-Induced (280–1,600 nm) Free Radical Formation in Human Skin. Skin Pharmacology and Physiology 2009;22: 31-44 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19122479/
- Henry W. Lim, Indermeet Kohli Corinne Granger, Carles Trulla`s, Jaime Piquero-Casals, Mridvika Narda, Philippe Masson, Jean Krutmann, and Thierry Passeron https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34112516/
- https://fluxometer.com (Intensité lumineuse pour un iPhone X : Blue light (weighted power): 8.14 μW/cm2/ 1h dose = 0.0293 J/cm2
- Journal of Investigative Dermatology(2010)130,259–269; doi:10.1038/jid.2009.194; published online 13 August 2009 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19675580/
- Coats, Jahnna G., et al. “Blue Light Protection, Part I—Effects of Blue Light on the Skin.” Journal of Cosmetic Dermatology, vol. 20, no. 3, 2020, pp. 714–717., https://doi.org/10.1111/jocd.13837
Photographie : Ben HassetPhotographe : Ben Hassett / Réalisation : Celia Azoulay
